Dans l’Égypte ancienne les chats étaient vénérés, en tuer un, revenait à
commettre un crime atroce. Associés au culte d’Isis, mère universelle, à celui
de Nout, déesse du ciel, ou encore à Bastet, la déesse chatte considérée comme
une protectrice de la famille, les chats étaient momifiés tels des pharaons. Pour preuve : on
a retrouvé un cimetière de chat en Égypte qui contenait 300 000 momies. On les
retrouve aussi dans la mythologie nordique et germanique, le char de la déesse
Freyja était tiré par des chats (il devait y en avoir beaucoup pour le faire avancer).
Depuis cette période le chat est resté un symbole fort, d’autant plus
le chat noir. Cependant, dans le monde occidental, cette incarnation des dieux
est devenue l’incarnation du Diable. En rapport avec les religions païennes, le
chat noir est devenu, au moyen-âge, l’homme à abattre ou plutôt : le CHAT
à abattre ! Les chats, qui étaient les compagnons des sorcières, furent tout
aussi brulés qu’elles durant les grandes chasses aux sorcières. Imaginez des
pauvres petits matous noirs sur des bûchers ! Réputés pour leur influence malfaisante, ils ont été persécutés pendant des décennies. Même maintenant on garde un a
priori négatif des chats noirs : croiser un chat noir porte malheur.
Certes, les chats peuvent parfois être un peu flippant mais de là à les brûler
sur un bûcher … C’est assez barbare quand même, non ? Disons non à la
discrimination !


 
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